Bonjour les humains....
Il y a pas mal de temps que je n'ai pas envoyé de mes nouvelles.
Si je le fais aujourd'hui c'est que je suis inquiet pour mes maîtres. La maîtresse Margo a offert au maître Daniel pour son anniversaire un bouquin qui essaie d'expliquer simplement les avancées de la physique quantique au début du XXeme siècle, à travers 7 savants qui ont découverts des trucs complétement délirants dont celui qui suit. Jugez plutôt :

"L'expérience du chat de Schrödinger fut imaginée en 1935 par l'un des pères fondateurs de la mécanique quantique, Erwin Schrödinger, afin de mettre en évidence des lacunes supposées de cette description du monde. (N'importe quoi! Du moment qu'il y a des souris et des croquettes pourquoi chercher des complications. NDLR)

En mécanique quantique, le monde microscopique est décrit en terme de probabilités et le déterminisme classique n'existe plus. On ne peut plus parler de la position d'une particule, mais seulement de sa probabilité de se trouver en un endroit donné. Ce concept est plutôt étrange, en tout cas très éloigné de notre expérience de la vie quotidienne. (Ah... Moi j'ai mon endroit à souris et il y en a toujours...NDLR)

Mais comme la mécanique quantique a passé avec succès tous les tests expérimentaux inventés à ce jour, nous sommes bien obligés de l'accepter comme description de la réalité. Cependant, s'il est possible d'admettre que le monde microscopique est régi par les lois quantiques, cela devient plus difficile lorsque l'on parle de la vie de tous les jours. (Faut voir... NDLR)

Une expérience de pensée
L'expérience du chat de Schrödinger a justement été imaginée pour faire surgir l'indéterminisme microscopique dans le monde macroscopique de notre vie quotidienne. L'idée de Schrödinger consiste à placer un chat dans une boite fermée (c'est déjà honteux. NDLR). Cette boite est pourvu d'un système destiné à tuer le chat (C'est scandaleux. NDLR) (il s'agit évidemment d'une expérience de pensée…) (Ah bon. Alors ça va. Mais il aurait pu choisir un chien. NDLR). Ce système est constitué d'un flacon de poison, d'une petite quantité de matière radioactive et d'un compteur Geiger. Lorsque la première désintégration d'un noyau radioactif se produit, le compteur Geiger réagit en déclenchant un mécanisme qui casse le flacon et libère le poison mortel. (Vous vous rendez compte...! NDLR) Ainsi, la désintégration d'un noyau radioactif, un processus microscopique, se traduit par la mort du chat, un événement macroscopique.

La désintégration d'un noyau radioactif est un processus purement quantique qui se décrit en termes de probabilités. Il est impossible de prévoir quel noyau se transformera en premier ou bien quand la première désintégration se produira. La seule chose que l'on peut calculer est la probabilité qu'un certain nombre de noyaux se soient désintégrés après un temps donné. Nous pouvons en particulier choisir une substance radioactive adéquate de telle façon qu'après cinq minutes, il y ait 50 pour cent de chances qu'un noyau se soit désintégré et 50 pour cent de chances que rien ne se soit produit.

Fermons donc la boite et patientons pendant cinq minutes. Puisque la désintégration radioactive s'exprime en termes de probabilités, le sort du chat ne peut être décrit qu'en termes similaires. Après cinq minutes, il y a donc 50 pour cent de chances que le chat soit mort et 50 pour cent de chances qu'il soit vivant.

Dans l'interprétation traditionnelle de la mécanique quantique, le chat n'est alors ni mort, ni vivant. (Ils sont fous ces humains. NDLR) Il se trouve dans une superposition de ces deux états. Ce n'est que lorsque nous ouvrons finalement la boite que l'un des deux états possibles devient réalité. Le chat est alors soit vivant soit mort. L'interprétation traditionnelle de la mécanique quantique pose donc un problème. Il est possible d'imaginer qu'une particule se trouve dans une superposition d'états, chacun affecté d'une certaine probabilité. Cela devient en revanche très difficile lorsque l'on considère un objet macroscopique comme le chat en question. L'idée d'un animal ni mort, ni vivant, mais dans une superposition de ces états est plutôt difficile à accepter. C'est à ce problème que la théorie des Univers parallèles vient apporter une solution élégante." (Et si toutes les souris s'enfuient dans l'Univers parallèle...?? NDLR)

Voila. Moi je crains qu'avec des lectures pareilles, le maître ne me dise que mes croquettes sont dans ma gamelle ET ne sont pas dans ma gamelle, et que quand  j'irai voir,  il y a 50% de chances qu'elles n'y soient pas...! Ou alors à l'état quantique : microscopiques... Donc si vous pouvez lui conseiller de changer de lecture...
Pôôôvres de nous les chattes. Heureusement que j'arrive à adopter le principe quantique de la superposition des états: je me superpose très bien à mon coussin dans 2 états simultanés : je dors ET je dors.

Gros léchoux bien  râpeux à tous.
Globule, dite La Mioutte